Le Régal
ADEME Normandie- Assises REGAL Normandie 2019
Extrait de la présentation des dernières études de l’Ademe - Laura GRASSIN LIBESSART (Ingénieur Agriculture et Alimentation durable - Lutte contre le Gaspillage Alimentaire / PAT)
DRAAF Normandie- Assises REGAL Normandie 2019
Extrait de la présentation : Retour sur la loi issue des Etats Généraux de l’Alimentation - Sabine JULIEN (cheffe de projet PNA)
DREAL Normandie - Assises REGAL Normandie 2019
Extrait de la présentation des Objectifs Développement Durable de l’ONU - Virginie LEBELLEGUIC (Chargée de mission urbanisme et développement durable)
Epireuil- Assises REGAL Normandie 2019
Extrait de la présentation de l'Opération Confiboc -
Natacha PATTE (Directrice Epicerie Sociale et Solidaire Epireuil).
Biscuiterie de l'Abbaye - Assises REGAL Normandie 2019
Extrait de la présentation : Réduire le gaspillage alimentaire en entreprise agro-alimentaire - Gérard LEBAUDY (PDG)
Région Normandie - Assises REGAL Normandie 2019
Extrait de la présentation : La stratégie régionale Economie Circulaire de Normandie - Guillaume DEAL (Chef du Service Économie circulaire et Déchets)
CREPAN - Assises REGAL Normandie 2019
Extrait de la présentation : Point d’étape des actions de lutte contre le gaspillage alimentaire en restauration collective - Nathalie VILLERMET (Chargée de mission gaspillage alimentaire et économie circulaire)
PLENIERE REGAL NORMANDIE - 22 septembre 2017
PLENIERE REGAL NORMANDIE - 22 septembre 2017
LES CINQ PROPOSITIONS DE GUILLAUME GAROT
Le député Guillaume Garot, qui fut ministre de l’Agroalimentaire (2012-2014), a remis le 14 avril son rapport sur le gaspillage alimentaire à Ségolène Royal et Stéphane Le Foll. Dans le cadre de la lutte contre le gaspillage alimentaire, Manuel Valls, Premier ministre lui avait confié cette mission avec pour objectif d’identifier les freins qui persistent tout au long de la chaîne alimentaire et de proposer des adaptations du cadre législatif et réglementaire. Résultat, un rapport sous forme de synthèse programmatique constitué de trois volets : la responsabilisation de chaque acteur, une nouvelle politique publique, et un nouveau modèle de développement.
RENDRE POSSIBLE LE DON DES PRODUITS À MARQUE DE DISTRIBUTEUR REFUSÉS
1 - Une simple erreur d’étiquetage ou de composition, sans que la qualité sanitaire ne soit remise en cause, provoque un rejet de la part des distributeurs.Pour éviter ce gaspillage, le rapport envisage la possibilité pour les fournisseurs de donner les produits refusés par les distributeurs, même s’ils portent la marque du distributeur. Le rapport préconise une disposition législative permettant aux deux parties d’insérer une telle clause dans leur contrat, disposition qui pourrait être d’ordre public, au nom de la lutte contre le gaspillage.
UN QR POUR MIEUX INFORMER LE CONSOMMATEUR
2 - Guillaume Garot fait le constat que la somme des obligations réglementaires en matière d’étiquetage (durée de vie, modalités de conservation, composition, présence d’allergènes, information nutritionnelle, caractéristiques du produit, modalités de cuisson, etc.) nuisent à la compréhension. Il défend l’intérêt de la dématérialisation des informations via des QR Codes lus par les consommateurs via leur smartphone. Le député appelle à un engagement des fabricants et distributeurs en la matière.
ADAPTER LES PORTIONS
3 - L’inadéquation de la taille des contenants, des conditionnements ou des portions à l’appétit du consommateur ou à ses besoins a été identifiée comme un des facteurs de gaspillage alimentaire. Le rapport indique que toute évolution en la matière relève des bonnes pratiques que les pouvoirs publics peuvent diffuser et encourager, sans pour autant induire de réglementation.
UNE UTILISATION OPTIMAL DES DATES DE PEREMPTION
4 - Le rapport fait plusieurs constats identifiant les durées de vie comme des éléments déclencheurs de gaspillage alimentaire. En effet, des produits sont retirés des rayons des magasins bien avant la date limite. Ou alors des produits ont une DDM (date de durabilité minimale) alors que leurs qualités sanitaires et gustatives ne l’exigent pas. C’est l’exemple du sel. Plus généralement, les DLC et DDM sont utilisées parfois de façon abusive dans les contrats liant les industriels et les distributeurs, et peuvent servir d’ajustement pour la gestion des stocks.
DEVELOPPER LA VALORISATION VERS L'ALIMENTATION ANIMALE
5 - Le rapport fait plusieurs constats identifiant les durées de vie comme des éléments déclencheurs de gaspillage alimentaire. En effet, des produits sont retirés des rayons des magasins bien avant la date limite. Ou alors des produits ont une DDM (date de durabilité minimale) alors que leurs qualités sanitaires et gustatives ne l’exigent pas. C’est l’exemple du sel. Plus généralement, les DLC et DDM sont utilisées parfois de façon abusive dans les contrats liant les industriels et les distributeurs, et peuvent servir d’ajustement pour la gestion des stocks.